Une menace zero-click, également connue sous le nom d’attaque sans clic, fait référence à une technique d’exploitation sophistiquée où une vulnérabilité est exploitée sans aucune interaction de l’utilisateur. Contrairement aux attaques traditionnelles qui nécessitent une action ou une interaction de la part de la victime, une menace zero-click exploite une vulnérabilité de manière automatisée, sans que l’utilisateur ait besoin d’ouvrir un fichier, de cliquer sur un lien ou de prendre toute autre mesure.
Cette forme d’attaque est particulièrement redoutable car elle peut être invisible pour l’utilisateur, qui peut ne pas être conscient de l’infection ou de la compromission en cours. Les attaques zero-click exploitent souvent des vulnérabilités zero-day, c’est-à-dire des failles de sécurité inconnues du fournisseur de logiciel et pour lesquelles aucun correctif n’est encore disponible. Les attaquants tirent parti de ces vulnérabilités pour exécuter du code malveillant à distance, compromettant ainsi le système ou l’appareil cible.
L’une des méthodes courantes utilisées dans les attaques zero-click est l’exploitation de vulnérabilités dans les protocoles de communication. Par exemple, une vulnérabilité dans le protocole Bluetooth peut être exploitée pour prendre le contrôle d’un appareil sans aucune interaction de l’utilisateur. Une fois que l’appareil est compromis, les attaquants peuvent accéder aux données sensibles, exfiltrer des informations confidentielles ou installer des logiciels malveillants supplémentaires.
Les attaques zero-click peuvent également exploiter des vulnérabilités dans les logiciels de messagerie, les applications de messagerie instantanée ou les navigateurs Web. Par exemple, une simple réception d’un message contenant un code malveillant peut permettre l’exécution automatique de ce dernier sans que l’utilisateur n’ait à l’ouvrir ou à cliquer dessus. Les attaques zero-click peuvent également être menées via des attaques de type « man-in-the-middle » où un attaquant intercepte et modifie les communications entre les utilisateurs et les serveurs, injectant ainsi du code malveillant sans que l’utilisateur ne s’en rende compte.
Les conséquences des attaques zero-click peuvent être graves. Les attaquants peuvent accéder aux données sensibles de l’utilisateur, tels que les mots de passe, les informations financières, les informations personnelles, ou prendre le contrôle total du système, permettant ainsi l’exécution de toutes sortes d’activités malveillantes. De plus, ces attaques peuvent également être utilisées pour propager des logiciels malveillants à grande échelle, infectant d’autres appareils ou systèmes connectés.
La prévention des attaques zero-click nécessite une combinaison de mesures de sécurité avancées. Les smartphones sécurisés Pacem intègrent tous des outils de lutte contre ces failles et de neutralisation des tentatives d’attaques zero-click. Les utilisateurs d’appareils mobiles sont invités à maintenir tous les logiciels et les systèmes à jour avec les derniers correctifs de sécurité, car les vulnérabilités zero-day sont souvent corrigées par des mises à jour fournies par les fabricants. En outre, la sensibilisation des utilisateurs aux risques potentiels et aux bonnes pratiques de sécurité, comme, éviter de cliquer sur des liens ou d’ouvrir des pièces jointes provenant de sources non fiables, est également cruciale pour réduire les chances d’une attaque zero-click réussie.
Des logiciels espions comme Pegasus ont notamment utilisés des failles zero-click et zero-day pour se propager dans les smartphones iOS et Android.
En conclusion, une menace zero-click est une attaque sophistiquée où une vulnérabilité est exploitée sans aucune interaction de l’utilisateur. Ces attaques automatisées exploitent des vulnérabilités zero-day et peuvent compromettre des systèmes ou des appareils sans que l’utilisateur ne soit conscient de l’attaque en cours. La prévention des attaques zero-click nécessite des mises à jour régulières des logiciels, l’utilisation de solutions de sécurité avancées comme Pacem X et la sensibilisation des utilisateurs aux bonnes pratiques de sécurité. En adoptant une approche globale de la sécurité, il est possible de réduire les risques liés aux attaques zero-click et de protéger les systèmes et les données des utilisateurs.